À L’ECOLE DE LA TERRE : 7 avenue Félix François - 89130 - Toucy - 03 86 44 08 08

l'Association Où ? Objectifs Partenaires Actions Perspectives

association régie par la loi du 1er juillet 1901 et le décret du 16 août 1901

 

 

Objectifs

La sécurité alimentaire pour tous est la base minimale à laquelle nous voulons contribuer.

Les moyens : l'agro-écologie, approche respectueuse de la terre et de l'environnement, sans intrans chimiques et dans l'écoute de ses besoins ; importance de l'inventivité à partir des moyens locaux, pour la fabrication du compost, qui va nourrir la terre.

Les enfants peuvent découvrir que la terre n'est pas seulement le sol où ils marchent, mais que la terre est vivante, qu'ils peuvent la nourrir, et s'en nourrir.
S'allier à la terre, la rendre à nouveau féconde, c'est la reconnaître terre nouricière, et s'y reconnaître enfant de cette terre.

Par la culture de leurs jardins, les enfants prennent confiance, gagnent en santé et en autonomie.
La collectivité adulte les reconnait dans leurs capacités, et trouve là une réassurance salutaire.

La terre et la fabrication du compost demandent de l'eau.
Chaque jardin d'école va être pourvu d'un puits (foré à 10 mètres) avec pompe à pieds.
Jardins entourés, protégés contre la divagation des animaux.

 


 

 

Il y a huit écoles.
Le projet comporte donc huit jardins.

Les instituteurs ont reçu leur formation à l'agro-écologie. Trois jardins sont maintenant réalisés.

Coût de l'opération locale : 40000 €uros

Les échanges avec des jeunes de l'EREA de Joigny ont commencé : deux expositions des dessins des enfants de Tacharane ont eu lieu.

Trois autres écoles de l'Yonne ont établi des échanges avec trois écoles de Tacharane. Les échanges sont toujours portés par un apprentissage commun entre enfants maliens et français.

L'école d'Etigny couplée avec l'école de Dokouriou.
sur le travail de la poterie, de plus entre les deux écoles une "classe d'eau", soutenue par l'agence de l'eau de Sens se fait en septembre.

L'école maternelle de Venoy ; échanges avec l'école du Centre basée sur le tissage. Les techniques sont simples, les moyens inventés, les matériaux échangés.

L'école de Brion couplée avec l'école de Goura ; échange portant sur la vannerie.

En perspective, le travail du cuir avec l'école d'Echeq : les enfants touareg vont transmettre leur art. L'école française reste à trouver.

Quatre écoles de Tacharane sont donc encore en attente de quatre écoles françaises.


 


 

Ces échanges trouvent tout leur sens de réciprocité entre les jeunes.
L’apprentissage à la solidarité, c’est aussi l’apprentissage à la paix. Apprentissage en acte qui mobilise les énergies : se sentir concrètement utile et reconnu aide à sortir du mal-être et à grandir, enfin à oser ses propres projets.

D’un monde à l’autre, d’une société où la misère tue, ou au mieux permet la survie, comme d’une société de consommation, dans les deux cas il s’agit de rompre l’enchaînement de malédiction, où des jeunes peuvent être pris, et ne trouver en eux que haine et violence, désespérance et actes mortifères.

Dans les deux mondes, le travail de la terre étaye le projet. Si, au Mali, le tout premier objectif est la sécurité alimentaire, le second, qui vise l’autonomie et le dépassement d’une “fatalité”, concerne tout autant les enfants d’ici.
Des différences naissent les réflexions croisées pour grandir et cesser de subir le sort.

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