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Objectifs
La
sécurité alimentaire pour tous est la base minimale
à laquelle nous voulons contribuer.
Les
moyens : l'agro-écologie, approche respectueuse de la terre
et de l'environnement, sans intrans chimiques et dans l'écoute
de ses besoins ; importance de l'inventivité à partir
des moyens locaux, pour la fabrication du compost, qui va nourrir
la terre.
Les
enfants peuvent découvrir que la terre n'est pas seulement
le sol où ils marchent, mais que la terre est vivante,
qu'ils peuvent la nourrir, et s'en nourrir.
S'allier à la terre, la rendre à
nouveau féconde, c'est la reconnaître terre nouricière,
et s'y reconnaître enfant de cette terre.
Par
la culture de leurs jardins, les enfants prennent confiance, gagnent
en santé et en autonomie.
La collectivité adulte les reconnait dans
leurs capacités, et trouve là une réassurance
salutaire.
La
terre et la fabrication du compost demandent de l'eau.
Chaque jardin d'école va être pourvu d'un puits (foré
à 10 mètres) avec pompe à pieds.
Jardins entourés, protégés contre la divagation
des animaux.
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Il
y a huit écoles.
Le projet comporte donc huit jardins.
Les
instituteurs ont reçu leur formation à l'agro-écologie.
Trois jardins sont maintenant réalisés.
Coût
de l'opération locale : 40000 €uros
Les
échanges avec des jeunes de l'EREA de Joigny ont commencé
: deux expositions des dessins des enfants de Tacharane ont eu
lieu.
Trois
autres écoles de l'Yonne ont établi des échanges
avec trois écoles de Tacharane. Les échanges sont
toujours portés par un apprentissage commun entre enfants
maliens et français.
L'école
d'Etigny couplée avec l'école de Dokouriou.
sur
le travail de la poterie, de plus entre les deux écoles
une "classe d'eau", soutenue par l'agence de l'eau de
Sens se fait en septembre.
L'école
maternelle de Venoy ; échanges avec l'école du Centre
basée sur le tissage. Les techniques sont simples, les
moyens inventés, les matériaux échangés.
L'école
de Brion couplée avec l'école de Goura ; échange
portant sur la vannerie.
En
perspective, le travail du cuir avec l'école d'Echeq :
les enfants touareg vont transmettre leur art. L'école
française reste à trouver.
Quatre
écoles de Tacharane sont donc encore en attente de quatre
écoles françaises.
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Ces
échanges trouvent tout leur sens de réciprocité
entre les jeunes.
Lapprentissage à la solidarité, cest aussi
lapprentissage à la paix. Apprentissage en acte qui mobilise
les énergies : se sentir concrètement utile et reconnu
aide à sortir du mal-être et à grandir, enfin à
oser ses propres projets.
Dun monde à lautre, dune société
où la misère tue, ou au mieux permet la survie, comme
dune société de consommation, dans les deux cas
il sagit de rompre lenchaînement de malédiction,
où des jeunes peuvent être pris, et ne trouver en eux que
haine et violence, désespérance et actes mortifères.
Dans les deux mondes, le travail de la terre étaye le projet.
Si, au Mali, le tout premier objectif est la sécurité
alimentaire, le second, qui vise lautonomie et le dépassement
dune fatalité, concerne tout autant les enfants
dici.
Des différences naissent les réflexions croisées
pour grandir et cesser de subir le sort.
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